Auguste-Beauté dit Auguste-Acanthe BOUDOURESQUE
Télégramme manuscrrit signé d'Auguste Boudouresque adressé à l'éditeur Delagrave. Son fils Léon doit passer son examen, il demande à Delagrave d'intervenir auprès des juges. Note manuscrite de Delagrave qui s'empresse d'écrire à Amédée Hauvette -Besnault, ect..
Auguste Boudouresque (1835–1905), chanteur d'opéra français (basse. Elève au conservatoire de Marseille de Benedict pour le chant et de Morel pour le solfège, il obtint un premier prix de chant en 1859. Lors de son mariage en 1861, il était inspecteur du gaz. L'année suivante, il était entrepreneur. Le 05 septembre 1874, il débuta avec succès au théâtre Valette, à Marseille, dans Ernani, de Verdi (en italien). Doué d'une superbe voix de basse profonde, il débuta à l'Opéra de Paris le 10 avril 1875 dans la Juive (de Brogni) d'une façon magistrale. Il joua ensuite différents rôles qui consacrèrent d'une façon éclatante un succès qui s'était annoncé si brillamment. Ensuite vinrent les créations importantes du Roi de Lahore, d'Aïda et d'Henry VIII, ainsi que des rôles secondaires dans d'autres créations dans lesquels Boudouresque se montra aussi grand artiste, sous le rapport de la voix et du talent, qu'acteur excellent, dramatique et sobre à la fois. Il quitta l'Opéra en 1885. Après avoir parcouru pendant quelque temps la province et l'étranger, il se retira à Marseille. Il a chanté avec un succès considérable, tant en France qu’à l’étranger, la plupart des rôles de basse du répertoire, notamment ceux de Timour dans le Roi de Lahore et du cardinal dans Henri VIII. Boudouresque s'exerçait aussi à la peinture et avait envoyé aux Salons de 1884 et 1885 des marines non sans mérite.
Une page. -
R 33042 60